jueves, 29 de mayo de 2014

Une recommandation littéraire: Julio Cortázar


C’est tellement horrible, le blocage de l’écrivain… C’est vraiment horrible… Quelques fois, quand je me trouve face à une page vierge, vide, sans défense, tout seule, il m’arrive de penser que cette encre, que cette encre noire ne va jamais sortir, jamais, qu’elle va toujours rester à l’intérieur de mon stylo-plume. Je me demande souvent s’il subissait ce mal, s’il souffrait aussi du blocage de l’écrivain. Je parle de Julio Cortázar.

Mais il serait difficile de croire ça… Il suffit de jeter un coup d’œil à son œuvre littéraire, au monde qu’il a créé dans chaque conte, dans chaque livre et chaque histoire. Bien que des romains comme Marelle, Les Gagnants ou Les Rois soient réellement merveilleux, ce que je recommande chaque fois que quelqu’un me le demande, c’est une compilation de contes, publié par ‘Editorial Sudamericana’, qui comprend des récits des livres comme Fin d’un jeu, Les armes secrètes ou Tous les feux le feu.

La majorité de ces contes ont un trait surréaliste, et ils s’inscrivent dans le cadre du réalisme magique. Peut-être qu’une des choses qui m’attiraient le plus est le dilemme fantastique. La confusion, le mélange entre le jour et la nuit, le rêve et la veille, la réalité et la fantaisie, le présent et le passé, le créateur et la création. Si nous analysons les contes, nous nous apercevons de l’énorme profondeur philosophique, ce qui va au-delà de la simple histoire surréaliste, de l’extraordinaire qualité littéraire et de la maestria des fins des contes surprenants et inespérés.

Curieusement, j’ai visité la tombe de Julio Cortázar au Cimetière du Montparnasse à Paris cet été, et j’avais déjà lu tous ses contes, donc ça a était une expérience très intime, très honnête. Je me souviens du moment. Je regardais les fleurs jaunes sur sa tombe comme je regarde les courbes de ses paroles sur le papier (sur le livre), comme j’écoute le son de sa voix, en caressant la Seine.


María Domínguez del Castillo

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